Chronique
Ce dimanche, les Yvelines seront le théâtre du renouvellement de six sièges au palais du Luxembourg lors des élections sénatoriales. Dans ce département traditionnellement ancré à droite, huit listes se disputent les faveurs des électeurs, regroupant ainsi un total de 64 candidats pour ces six sièges parmi les 170 que compte la Haute Assemblée.
Parmi les candidats, notons la présence du président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, qui brigue un nouveau mandat. Le seul autre sortant qui ne fait pas partie de cette majorité de droite est Martin Lévrier, également candidat pour le camp présidentiel. Il est accompagné de figures importantes du mouvement, telles qu’Anne Grignon, ancienne suppléante de Jean-Noël Barrot devenu ministre, ainsi que les maires de Houilles et du Vésinet, Julien Chambon (Renaissance) et Bruno Coradetti (Horizons).
Du côté de la gauche, l’espoir de revenir au Sénat après une absence de six ans est incarné par une liste de rassemblement dirigée par l’écologiste Ghislaine Senée, conseillère régionale et ancienne maire d’Évecquemont. Cette liste compte des personnalités telles que Nicolas Ljubenovic, élu (PS) à Maisons-Laffitte, et Ali Rabeh, maire (Génération.s) de Trappes. Il est important de noter que La France insoumise a choisi de présenter sa propre liste, dirigée par Sébastien Ramage.
De plus, une liste écologiste indépendante s’ajoute à la compétition. Le Rassemblement national et Debout la France sont également de la partie, y voyant une opportunité de se préparer pour les municipales de 2026.
Au total, près de 3 000 grands électeurs yvelinois (2 933 exactement) sont appelés à se prononcer dimanche. Parmi eux, on compte les dix-huit parlementaires (12 députés, 6 sénateurs), 32 élus au conseil régional d’Île-de-France, les 42 conseillers départementaux des Yvelines, et une part substantielle de délégués des conseils municipaux. Ces élections sénatoriales revêtent ainsi une importance majeure pour la représentation politique de ce département.
