
Après un an de travaux, la maison Calypso a investi de nouveaux locaux plus grands pour mieux accompagner les femmes victimes de violences.
Des locaux plus grands pour un accompagnement renforcé
Installée depuis janvier 2022 au sein du Centre hospitalier de Plaisir, la maison Calypso a changé d’adresse. La structure a pris possession de nouveaux locaux entièrement rénovés, situés à une centaine de mètres de son ancien site. Elle occupe désormais l’ancienne Trésorerie de Plaisir, dans un bâtiment trois fois plus grand.
Ce nouvel espace a été inauguré le 27 mai dernier. Il va permettre d’améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences. En 2024, le service a accueilli 180 nouvelles patientes. Une demande en hausse, comme le souligne Déborah Amiot, sage-femme et coordinatrice de la maison Calypso :
« On a ouvert en février 2022 et ça a été un raz de marée. Les agendas ont été quasi remplis en 15 jours. Et alors certes, on connaissait les chiffres de la violence, mais on n’avait pas mesuré, je pense, l’ampleur de ce phénomène. »
Des prises en charge individuelles et collectives
L’équipe de Calypso est composée d’une vingtaine de professionnels : sages-femmes, psychologues, assistantes sociales, conseillères conjugales et familiales. Le nouveau bâtiment comprend plusieurs espaces dédiés aux consultations, une salle d’apaisement, et une grande pièce en sous-sol pour les activités collectives :
« Il y a des prises en charge qui sont individuelles (…). Et puis au-delà de ça, on s’est rendu compte que les groupes, que les cours collectifs, c’était aussi un très bon support pour travailler la confiance qu’elles avaient en elles-mêmes et l’estime de soi », explique Déborah Amiot.
Parmi les activités proposées : art-thérapie, karaté ou encore ateliers bien-être. L’objectif est d’accompagner les femmes dans toutes les dimensions de leur reconstruction.
Un pôle santé intégré au cœur de la maison
La maison Calypso regroupe également deux autres services : le Centre de santé sexuelle de Plaisir et l’Accueil jeunes 78. Le premier assure des missions de prévention et de prise en charge en santé sexuelle, comme l’explique Fabienne Wileroy, sage-femme référente : « Le centre de santé sexuelle a des missions de gynécologie préventive. On est autour de tout ce qui est prévention des IST, l’IVG et la gynécologie de première ligne ».
L’ensemble du projet a bénéficié d’un soutien financier du département des Yvelines à hauteur de 1,65 million d’euros. Aujourd’hui, près de 300 personnes sont suivies dans ce lieu ressource.