La chronique d’Aimée
Psychomotricienne depuis 18 ans, Aimée décrit ces enfants qu’on dit “atypiques” et rappelle un principe simple : le corps apprend avant la tête. Elle invite parents, enseignants et thérapeutes à ajuster le cadre plutôt que de pathologiser la différence.
Dans son cabinet, elle rencontre chaque semaine des enfants “différents” — curieux, créatifs, sensibles, souvent mal compris. Ils bougent, rêvent, questionnent… et se heurtent parfois à un système scolaire encore rigide, où il faut rester assis six heures par jour.
Aimée rappelle qu’avant de penser, un enfant doit bouger, expérimenter, tomber, recommencer. Le corps apprend avant la tête.
Elle dénonce la tendance à pathologiser ces enfants qui ne rentrent pas dans les cases, alors qu’ils portent souvent un potentiel immense : curiosité, imagination, intelligence émotionnelle. Pour elle, il ne s’agit pas d’un “problème d’enfant”, mais d’un système scolaire trop typique face à des enfants en mouvement.
“L’école doit évoluer, parce que le monde a changé et que les enfants ont changé”, résume-t-elle. “Il est temps de remettre du corps, du jeu, de la créativité dans l’apprentissage.”
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