Élancourt : les métiers de l’aéronautique, c’est aussi pour elles !

Publié le 31 janvier 2025

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Élancourt : les métiers de l’aéronautique, c’est aussi pour elles !

Montage : Xavier Jalain / Vidéo : Melanie Poquet / Patrick Jacques de Dixmude

Reportage

« Ici, on fait le rechargement des chambres de combustion ». Pour ces huit élèves du collège Jean-Monnet de Feucherolles, c’est l’entreprise CRMA qui leur a ouvert ses portes à Elancourt. Elles visitent le site dans le cadre du concours « Féminisons les métiers de l’aéronautique ».

Sensibiliser les jeunes filles à l’aéronautique

Le concours existe depuis 2009 et se déroule tous les deux. A l’organisation, l’association « Airemploi » qui souhaite promouvoir les métiers de l’aéronautique auprès des jeunes et principalement des filles. Selon une étude, les femmes ne représentent que 24% des effectifs dans la construction aéronautique et spatiale. « Les entreprises participants au concours ont signé la charte « Féminisons les métiers de l’aéronautique ». C’est-à-dire qu’elles s’engagent. Elles ont vraiment le souhait d’apporter de la mixité dans certaines équipes et de féminiser certains métiers qui ne le sont pas suffisamment », précise Agathe Labautière, chargée de projet au sein de l’association.

Des projets à rendre

La visite d’entreprise est au coeur du concours. Les participantes ont des projets à rendre au jury : une vidéo de 5min sur la féminisation des métiers dans l’aéronautique ainsi qu’un journal de quatre pages sur les métiers qu’elles ont découvert dans l’entreprise. Elles ont ensuite huit semaines pour réaliser leurs productions et les transmettre au jury. Ces collégiennes sont déjà sensibilisées puisqu’elles sont en formation BIA (Brevet d’Initiation à l’Aéronautique) dans leur établissement. Comme Jeanne Lauzier qui participe à ce concours parce qu’il « défend des valeurs qui me tiennent à coeur. Les femmes aussi ont leur place dans ce métier-là. »

Accompagnées par une marraine

Pour les aider, une marraine. Salariée de l’entreprise. A CRMA, c’est Anaëlle Breuil qui les accompagne avec l’envie de travailler dans l’industrie. Cette jeune ingénieure travaille au bureau technique-support-production. Elle doit régler les problèmes à court terme, comprendre envoyer les pièces en réparation le plus vite possible en accord avec les documents constructeurs. « Je pense que la nouvelle génération est protégée, on est très bien accueillies, on va essayer de nous garder », précise-t-elle.

150 jeunes filles participent à cette édition 2025 encadrées par 16 entreprises partenaires. La remise de prix aura lieu le 17 juin prochain à l’occasion du 55e Salon international de l’aéronautique et de l’espace au Bourget.

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