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Marie-Hélène Couji est tombée dans le Gospel par hasard, par l’intermédiaire d’une amie. Depuis, impossible pour elle de s’en passer. Il y a 5 ans, elle est devenue cheffe de choeur du « St Quentin Gospel ». Cinq années durant lesquelles, elle a partagé sa passion avec le public.
Elle n’était pas prédestinée au gospel. Et pourtant, elle est aujourd’hui cheffe de chœur d’une chorale à Guyancourt : le « St Quentin Gospel« . « Je suis tombée dedans par hasard, par l’intermédiaire d’une amie qui était dans le gospel », raconte-t-elle. « Elle m’entendait tout le temps chanter. Puis un jour, elle m’a proposé d’intégrer sa chorale. C’est comme ça que tout à commencer. »
Marie-Hélène Couji a d’abord dirigé un chœur d’enfant. Une idée qui est apparue alors qu’elle préparait le concours de professeur des écoles. « C’est la présidente de la chorale qui m’a proposé ce projet », retrace-t-elle. « Cependant, plusieurs événements de la vie m’ont contraint d’arrêter. J’ai donc ouvert ma propre association de gospel. »
Et depuis maintenant cinq ans, la cheffe de chœur a intégrer le « St Quentin Gospel ». « Ce sont eux qui m’ont trouvé », se souvient-elle. « Ils ont assisté à un de mes concerts. Puis, la chorale m’a proposé d’animer un séminaire sur une journée. Par la suite, je suis devenue leur cheffe de chœur lorsque l’ancien a quitté ses fonctions. »
Le gospel : bien plus qu’un chant, un message universel
Loin d’être attirée par l’aspect religieux du gospel, Marie-Hélène Couji y trouve une profondeur particulière. « Le gospel vient de God Spell, littéralement « la parole de Dieu ». Mais honnêtement, je ne suis pas venue pour ça », confie-t-elle. « Ce que j’aime dans le gospel, ce sont les messages véhiculés par les textes. Même s’ils sont pour la plupart religieux. »
C’est aussi pour cette raison que Marie-Hélène Couji souhaite pratiquer le gospel dans un cadre laïc. Pour elle, c’est une manière de partager sa musique avec un plus large public, qu’ils soient croyants ou pas.
L’autre aspect que Marie-Hélène Couji affectionne particulièrement dans le gospel, c’est la technique. « Le placement vocal est particulier. Il n’a rien avoir avec celui des chants de variété. Je suis très à cheval là-dessus », précise-t-elle. Un travail aiguisé. Pour elle, c’est ce qui donne au gospel son identité sonore si spéciale.
Un concert de gospel, une expérience participative
C’est cette singularité que Marie-Hélène Couji souhaite cultiver lors de ces concerts. « On ne vient pas assister à un concert de gospel, on vient partager« , insiste-t-elle. « Je veux que le public puisse reconnaître certaines chansons connues, comme « Oh Happy Day ». Mais j’en profite aussi pour leur faire découvrir d’autres facettes du gospel. »
Lors d’un spectacle de gospel, la chorégraphie a aussi son importance. Pour les 30 ans du chœur, elle a donc fait appel à un jeune danseur. « J’ai monté la chorégraphie avec lui. Puis, on l’a réajusté en fonction de ce qui était faisable, ou pas avec les choristes. »
« Nous avons plusieurs chants qui ne sont pas du gospel, mais qui véhiculent les mêmes messages de tolérance et d’amour. »
Pour imaginer ses concerts, la cheffe de chœur puise son inspiration dans tout ce qui l’entoure. Que ce soit dans des films, des concerts ou encore des voyages, notamment aux États-Unis, Marie-Hélène Couji n’a aucune limite. « YouTube est aussi une grande source d’inspiration pour moi », admet-elle. « En seulement quelques clics, je fais de très belles découvertes. »
Les musiciens et les choristes, avec qui la cheffe de chœur travaillent, remplissent également son catalogue de chansons. « J’aime bien me nourrir de ce que chaque personne me propose. » Une manière aussi pour elle, d’élargir son répertoire. « Nous avons un ou deux chants qui ne sont pas du gospel, mais qui véhiculent les mêmes messages de tolérance et d’amour. »