Chaque année, le 1er décembre marque la journée mondiale de lutte contre le Sida. Pourtant, en 2024, le VIH continue de faire des ravages. En France, jusqu’à 29 000 personnes ignorent leur séropositivité, un chiffre inquiétant accentué par l’impact de la pandémie de Covid-19 sur le dépistage.
Un constat alarmant : la reprise de l’épidémie
Selon Jérôme André, président d’HF Prévention :
« Aujourd’hui encore, on meurt du virus du Sida si on n’est pas diagnostiqué et traité. »
Les données montrent une recrudescence des cas de contamination. En cause : deux ans de ralentissement des dépistages pendant la crise sanitaire, entraînant une hausse des transmissions.
Le dépistage, un outil indispensable
HF Prévention effectue chaque année 24 000 dépistages, dont 14 000 spécifiquement pour le VIH. Leur constat est clair :
- La désinformation progresse, notamment chez les jeunes.
- Les infections sexuellement transmissibles (IST) augmentent parallèlement au VIH.
« Dès la première sexualité, il est essentiel de comprendre que la pilule protège des grossesses, mais pas du VIH »
Tous concernés, à tout âge
Contrairement aux idées reçues, le VIH concerne autant les hétérosexuels que les homosexuels. La tranche d’âge touchée s’étend de 18 à plus de 60 ans.
Pour HF Prévention, la lutte contre le Sida ne s’arrête pas au 1er décembre.
« Nos campagnes se déroulent sur l’ensemble de l’année pour informer et protéger le plus grand nombre »
Le VIH reste une réalité en 2024. La prévention, le dépistage et l’information sont les piliers d’une lutte efficace contre le virus. Il est essentiel d’agir dès maintenant pour stopper la propagation et sauver des vies.