Le Val-de-Marne s’apprête à inaugurer Câble C1, la plus grande ligne de téléphérique urbain d’Europe. Cette nouvelle infrastructure reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges dès le 13 décembre 2025. Présentée comme une révolution pour la mobilité, elle doit fluidifier les déplacements du sud francilien.
Un gain de temps considérable pour les usagers
Long de 4,5 kilomètres et doté de cinq stations, Câble C1 réduira de moitié le temps de trajet entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges.
Aujourd’hui, le bus impose au moins 40 minutes. Demain, le téléphérique permettra d’effectuer le trajet en 18 minutes.
Selon Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, « chaque jour, 11 000 personnes pourront emprunter le câble, de 5 h à 23 h 30. Cela va changer la vie des salariés en horaires décalés ».
Une réponse aux coupures urbaines du territoire
Le projet répond à un territoire fragmenté par des axes rapides, des zones denses et une ligne TGV.
Un tramway ou un prolongement de métro auraient été trop complexes. Le téléphérique s’est donc imposé comme la seule solution.
Pour Christophe Surowiec, responsable du projet à Île-de-France Mobilités, « le C1 va révolutionner la vie des habitants et réduire les temps de trajet ».
Des tests de sécurité rigoureux
Avec 105 cabines circulant toutes les 30 secondes, Câble C1 devient le plus grand téléphérique urbain d’Europe.
Les essais se poursuivent, y compris en conditions extrêmes : le service ne sera interrompu qu’en cas de vents supérieurs à 90 km/h. En cas d’arrêt, Transdev assurera un transport de substitution.
Accessibilité et capacité renforcée
Entièrement financées par Île-de-France Mobilités, les cabines accueillent jusqu’à 10 passagers et sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.
À Limeil-Brévannes, la maire Françoise Lecoufle souligne : « Le quartier, construit il y a dix ans, avait déjà été pensé pour ce projet. Les habitants l’attendent avec impatience ».
Un investissement de plus de 130 millions d’euros
Le coût total s’élève à 130 millions d’euros. Le financement est partagé entre la Région Île-de-France (49 %), le Département du Val-de-Marne (30 %) et l’État (21 %).
Dernière étape : les vérifications finales avant l’ouverture au public le 13 décembre 2025.
