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La France accueille un Sommet pour l’Action sur l’IA les 10 et 11 février prochains. L’objectif : provoquer un « réveil européen » alors que les États-Unis et la Chine sont avants-gardistes sur le sujet. Parmi les participants : le Laboratoire du droit des affaires et des nouvelles technologies de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.
Du 6 au 11 février, la France battra au rythme de l’intelligence artificielle. Ces cinq jours seront ponctués par de nombreux événements, dont un Sommet international qui aura lieu les 10 et 11 février prochains.
Selon l’Élysée, l’objectif est de provoquer un « réveil européen » et de s’assurer que « la France ne passe pas à côté de cette révolution ». Un enjeu majeur alors que la Chine et les États-Unis sont novateurs sur le sujet, notamment avec leur deux IA conversationnelle respective : ChatGPT et Deepseek.
Plus 80 pays représentés
Chefs d’État, chercheurs, start-up ou encore grandes entreprises, tous se réuniront pour réfléchir et échanger sur l’avenir de l’intelligence artificielle. Au total, plus de 80 pays seront représentés lors de l’événement.
Le Sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle a également labellisé plus de 100 événements qui se tiendront en parallèle de la session plénière des chefs d’État et de gouvernement au Grand Palais, le 11 février 2025. Parmi eux : une journée d’étude à l’université de « La Sorbonne ».
Elle est organisée par le Laboratoire de droit des affaires et des nouvelles technologies de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. « Beaucoup de métiers juridiques sont en pleine transformation« , constate Claire Bouglé-Le Roux, Directrice du laboratoire. « Nous sommes conscients que cette technologie va avoir une influence évidente sur la pratique juridique. »
Un constat confirmé lors d’un sondage réalisé, il y a deux ans, par la faculté de droit auprès des étudiants. Selon leur étude, la plupart des élèves utilisent régulièrement l’intelligence artificielle. Or, pour beaucoup, il s’agit d’un tabou. « On veut pouvoir former et informer correctement nos étudiants à ces transformations », indique Claire Bouglé-Le Roux. « Puis, c’est à nous d’envisager et anticiper les nouveaux métiers et méthodes qui vont apparaître avec l’IA. »
Droit et IA : trois axes de réflexion définis
Pour appréhender ces enjeux, le laboratoire Dante a défini trois axes de réflexion :
- L’incidence de l’IA sur la recherche en droit : comment les technologies émergentes influencent-elles la manière dont les juristes analysent et interprètent le droit ?
- L’impact de l’IA sur les métiers du droit : de nouvelles compétences sont attendues et certains métiers traditionnels devront s’adapter.
- La formation des futurs juristes : comment intégrer ces nouvelles réalités dans les cursus académiques afin de préparer les étudiants aux évolutions du secteur ?
Pour Mélanie Clément-Fontaine, professeure de droit privé à la faculté, « il n’y aura pas un avant ou un après, c’est un continuum. Et puis, l’autre message de cette journée, c’est qu’il ne faut pas ignorer l’outil qui va, sans doute, transformer l’environnement juridique.«
À l’issue de cette journée, le laboratoire s’engage à produire un rapport synthétisant les réflexions menées. Ce document servira d’état des lieux pour, à terme, établir de nouvelles méthodes pédagogiques à l’ère de l’IA.