Le gouvernement souhaite réintroduire un service militaire volontaire pour les jeunes. Une idée qui divise entre opportunité d’engagement et scepticisme.
Une mesure qui divise l’opinion publique
Le gouvernement travaille actuellement sur la mise en place d’un nouveau service militaire volontaire destiné aux jeunes. L’objectif serait de proposer un cadre d’apprentissage, de discipline et d’engagement citoyen, tout en offrant des compétences utiles pour l’insertion professionnelle.
Pour certains, cette initiative pourrait renforcer la cohésion nationale et permettre aux jeunes d’acquérir des valeurs de responsabilité ou de solidarité.
Mais la mesure suscite aussi des réserves. Une partie de la population estime qu’un tel dispositif pourrait être coûteux, difficile à organiser, ou risquer de devenir une contrainte mal vécue par les jeunes. D’autres pointent le fait qu’il existe déjà des alternatives, comme le Service national universel (SNU) ou d’autres formes d’engagement civique.
Une proposition qui interroge la jeunesse
Sur le terrain, les avis des jeunes sont très partagés. Certains y voient une opportunité d’encadrement et d’ouverture, un moyen de mieux connaître les institutions ou de découvrir de nouveaux métiers.
D’autres jugent ce retour inutile ou daté, estimant que les besoins de la jeunesse d’aujourd’hui portent davantage sur la formation, l’emploi ou l’accès à l’autonomie.
Ce projet reste pour l’instant à l’étude et devrait faire l’objet de consultations avant une éventuelle mise en œuvre. Quelle que soit son évolution, il relance un débat récurrent sur le rôle de l’État dans l’accompagnement de la jeunesse et sur les formes possibles d’engagement citoyen.