Le salon intercommunal de la santé, de l’innovation et de la prévention a rassemblé à Saint-Quentin-en-Yvelines professionnels, associations et institutions. Objectif : proposer des dépistages de proximité, gratuits, et rappeler que détecter tôt peut sauver des vies.
Un salon pour faire système autour de la santé
À Saint-Quentin-en-Yvelines (SQY), le salon intercommunal de la santé, de l’innovation et de la prévention a joué la carte du “tout-en-un” : réunir les partenaires, mettre en visibilité les services du territoire et offrir au public un accès direct à des actions concrètes de prévention.
Pour Anne Baekelandt, responsable à l’Institut Promotion de la Santé – SQY, l’enjeu est clair : toucher largement les habitants en leur proposant une offre de dépistage simple, gratuite et proche.
Dépistages gratuits : la prévention en actes
Sur les stands, les visiteurs ont pu bénéficier de plusieurs dépistages et bilans rapides : allergologie, cholestérol, risques AVC, santé visuelle, et surtout cancers.
Le message est constant : on dépiste avant les symptômes, parce que beaucoup de pathologies avancent à bas bruit.
Mélanome : un cancer en forte progression
Parmi les dépistages proposés, celui du mélanome (cancer de la peau) est mis en avant. Les données nationales confirment une hausse régulière de son incidence depuis plusieurs décennies ; détecté tôt, le pronostic est très bon, d’où l’intérêt du repérage précoce.
Le salon permet donc de rappeler les signaux d’alerte et les bons réflexes : surveillance des grains de beauté, consultation rapide en cas de doute.
Cancer colorectal : un test simple, un impact majeur
Autre focus fort du salon : le dépistage du cancer colorectal, expliqué par Dorine Dumortier, chargée de prévention à la Ligue contre le cancer – Comité des Yvelines.
Ce cancer est souvent asymptomatique au départ. Le test immunologique recherche la présence de sang invisible dans les selles et peut révéler des polypes/adénomes avant évolution cancéreuse.
Le programme de dépistage organisé concerne les femmes et les hommes de 50 à 74 ans, tous les deux ans, sans symptôme particulier.
Et là aussi, la réalité est nette : diagnostiqué tôt, ce cancer se soigne dans 9 cas sur 10.
“Dépister tôt, c’est sauver des vies”
Du côté de l’Institut Promotion de la Santé – SQY, Jérémy Ringeval, chargé de mission Santé publique & communication, insiste sur la logique territoriale : multiplier les points de contact, faciliter l’accès aux tests, et faire de la prévention un réflexe collectif.
Le salon s’inscrit dans cette stratégie : réduire les retards de diagnostic et remettre la santé publique au plus près du quotidien.
