
Dans l’émission du 12 septembre, les journalistes CDF et SP nous emmènent dans les coulisses du Safari de Thoiry à la rencontre de Mathieu Fourmaux, chef adjoint animalier. Véritable passionné, il partage son quotidien auprès d’animaux qu’il connaît et respecte profondément. Entre soins, surveillance, présence de chaque instant et émotions fortes, ce portrait met en lumière un métier rare, exigeant mais surtout passionné.
Le rôle du soigneur animalier
Chaque jour, Mathieu et son équipe arrivent tôt le matin pour vérifier que tout va bien dans le parc. Leur mission : surveiller l’état de santé général, observer les comportements et veiller au bien-être des animaux. Lorsque les conditions le permettent, certains passent même la nuit à proximité des enclos, à la belle étoile, pour assurer une présence continue.
Ce qui anime cette vocation
Interrogé sur ce qu’il préfère dans son métier, Mathieu est direct : « les animaux, c’est pour ça que je suis là ». Leur offrir des soins quotidiens, les accompagner et les comprendre, voilà l’essence de sa mission. Mais il reconnaît aussi que ce travail comporte des moments difficiles, comme lorsqu’il faut faire face à la maladie ou à la perte d’un animal.
Le parc sans soigneurs ni animaux
Mathieu souligne l’évidence de la relation entre soigneur, animal et parc : « Sans nous, il n’y a pas d’animaux, et sans animaux il n’y a pas de parc ». Cette interdépendance montre à quel point leur travail est crucial pour la survie et l’attractivité du Safari de Thoiry.
Une équipe mobilisée 365 jours par an
Au Safari de Thoiry, ce sont environ 20 soigneurs qui se relaient chaque jour pour assurer la continuité des soins, sans interruption. Les animaux n’ayant jamais de repos, leur présence est nécessaire 7 jours sur 7, 365 jours par an. Cette organisation demande un engagement constant et une grande solidarité au sein de l’équipe.
Un métier de passion avant tout
Le métier de soigneur animalier ne se choisit pas pour la rémunération, confie Mathieu, mais pour l’amour des animaux. Sans cette passion sincère et durable, il est très difficile de tenir dans la durée. Chaque journée est différente et nécessite patience, observation et attachement profond aux animaux.
Une relation unique avec les animaux
Les soigneurs construisent une véritable proximité avec les animaux, qui parviennent à les reconnaître individuellement. Même lorsqu’ils ne s’occupent pas d’eux au quotidien, les animaux développent une mémoire et une reconnaissance spécifique. Pour Mathieu, cette relation particulière enseigne l’humilité : « on est beaucoup plus modestes, beaucoup plus humbles grâce à eux ».
Entre respect et vigilance
S’occuper d’animaux sauvages demande également de la prudence. Mathieu explique qu’une part de méfiance est nécessaire, car même avec l’habitude et la confiance, un animal sauvage conserve toujours une force bien supérieure à un être humain. Cette vigilance permanente est une règle d’or dans le métier.