PMA : espoirs et parcours au cœur d’un service des Yvelines

Publié le 08 février 2025

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PMA : espoirs et parcours au cœur d’un service des Yvelines

Montage : Xavier Jalain / Reportage vidéo : Grégory Canale

Reportage

Depuis 1982, plus de 400 000 enfants sont nés en France grâce à la procréation médicalement assistée (PMA). Un espoir pour de nombreux couples ou femmes célibataires confrontés à des difficultés de fertilité. Dans les Yvelines, l’Hôpital privé de Parly 2 – situé au Chesnay-Rocquencourt – propose un accompagnement médicalisé pour la PMA. De la première consultation à la fécondation, immersion dans un parcours encadré par des experts.

Un parcours médical encadré pour concrétiser un projet parental

L’établissement dispose d’un centre spécialisé en assistance médicale à la procréation (AMP). En lien avec des gynécologues et biologistes, il accompagne chaque année des centaines de patients dans un parcours structuré. 

Flore et Gianni, un couple de trentenaires du Pecq, tentent d’avoir un enfant depuis deux ans. Leur projet parental a été confronté à plusieurs obstacles. « Ça a commencé par une grossesse extra-utérine, ce qui a nécessité l’ablation d’une trompe. Puis, nous avons connu une grossesse avec un œuf clair. À ce moment-là, nous avons décidé de nous faire aider », raconte Flore.

Le couple a consulté le Dr Pierre Oger, médecin à la reproduction et coordinateur clinique de l’Institut fertilité maternité de Parly 2. L’établissement accompagne aujourd’hui aussi bien les couples hétérosexuels, lesbiens, que les femmes célibataires dans leur projet de parentalité.

Différentes techniques de fécondation

Le Dr Pierre Oger explique l’approche du centre : « L’AMP ne se limite pas à la PMA classique. Elle peut aller d’une simple stimulation ovarienne à des inséminations, jusqu’aux techniques plus lourdes comme la fécondation in vitro ».

Le parcours dure environ trois mois, de la première consultation au transfert d’embryon. Suite au premier rendez-vous, plusieurs bilans sont réalisés : analyses hormonales, échographies, bilans sanguins. Une fois ces résultats obtenus, une seconde consultation permet de déterminer la meilleure approche pour chaque patient.

Après les consultations de gynécologie, le parcours se poursuit au laboratoire de l’IFM Parly 2, dirigé par le Dr Lucie Delaroche, biologiste et responsable du centre AMP. « Ici, nous réalisons toutes les techniques nécessaires à la fécondation. Soit nous laissons les spermatozoïdes féconder les ovocytes (FIV classique), soit nous procédons à une injection assistée (ICSI) », détaille-t-elle.

Les ovocytes et spermatozoïdes sont collectés et mis en fécondation immédiatement. Dès le lendemain, l’équipe vérifie si la fécondation a eu lieu. Les embryons sont ensuite cultivés jusqu’à cinq à six jours après la mise en fécondation, avant d’être transférés dans l’utérus. « Les meilleurs taux de succès sont obtenus en FIV/ICSI avec transfert d’embryons congelés, avec quasiment une grossesse sur deux », souligne le Dr Delaroche.

Environ 200 naissances par an 

Chaque année, environ 200 bébés naissent grâce aux techniques pratiquées à l’Institut fertilité maternité de Parly 2. Un parcours qui permet à de nombreux parents de concrétiser leur projet de vie.

Depuis 2021, la PMA est ouverte à toutes les femmes en France, qu’elles soient en couple ou célibataires. Elle est intégralement prise en charge par l’Assurance maladie. Chez les femmes, les prélèvements d’ovocytes peuvent être réalisés jusqu’à 43 ans. Les hommes peuvent eux donner leur sperme jusqu’à 60 ans.

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