
Et si bien consommer, c’était déjà le début du bonheur ? C’est le pari que fait le Département des Yvelines avec son tout nouveau projet : les Marchés des producteurs des Yvelines, lancés en 2025. Un événement itinérant, gourmand et profondément humain, qui célèbre les saveurs du territoire tout en valorisant celles et ceux qui les font naître.
Une initiative née du terrain, au service des Yvelinois
L’idée ne sort pas de nulle part. Elle germe dès 2023, lors des Assises de l’Alimentation organisées par le Département. Producteurs et artisans locaux y expriment alors un besoin fort : renouer le lien direct avec les consommateurs, dans des conditions conviviales et festives.
Deux ans plus tard, c’est chose faite. Et pas à moitié : cinq marchés sont programmés dans cinq communes du département entre mai et juin 2025. Un calendrier bien pensé, une communication efficace, et surtout, une vraie promesse : mettre à l’honneur la richesse des terroirs yvelinois.
Mai : deux premières dates qui confirment l’engouement
À La Celle-les-Bordes le 17 mai, puis à Meulan-en-Yvelines le 24, les marchés font carton plein.
- 1000 visiteurs à La Celle-les-Bordes, pour 20 exposants dont 17 producteurs
- 1700 visiteurs à Meulan-en-Yvelines, avec 19 exposants de qualité
On y a croisé du miel, du fromage, de la bière artisanale, mais aussi des bijoux faits main ou des créations en céramique. Le tout dans une ambiance de village, avec animations, dégustations et échanges vrais. Bref : le local dans ce qu’il a de meilleur.
Neauphle-le-Château : une escale gourmande et généreuse
Le 14 juin, c’est Neauphle-le-Château qui accueille la troisième étape du marché. Et là encore, la magie opère.
Une offre exceptionnelle :
Pas moins de 32 exposants. Des noms qui fleurent bon l’artisanat de qualité : la Ferme du Loup Ravissant, Oh Trésors, la Distillerie de la Roche Guyon, ou encore les biscuits de P’ty Biscuit. Sans oublier Le Comptoir des Yvelines, véritable vitrine des produits du département, qui propose aussi un espace restauration.
Des animations pour tous :
- Borne photo souvenir
- Ateliers enfants : maquillage, rempotage, bouquet floral
- Vélo smoothie : pédalez, mixez, dégustez
- Jeux en bois, concerts, démonstrations culinaires
Et côté scène ? Un moment suspendu avec la chanteuse LUCY, originaire de Mantes-la-Jolie. Tandis qu’en cuisine, des noms prestigieux s’affairent : Laurent Trochain, chef étoilé, Cyril Chauvin, chef du Département, et même Jean-Thomas Schneider, double champion du monde de pâtisserie. Rien que ça.
Bréval et Achères : deux dernières dates sous le signe de la fête
Les deux dernières étapes s’annoncent tout aussi riches, avec 26 exposants à Bréval le 21 juin, et autant à Achères le 28 juin. Parmi eux, on retrouve des fidèles, comme La Fabrique à Alcool, Maison Blin, Les Escargots Devaux ou Les Chèvres de Jabi, mais aussi de nouveaux venus comme Brasserie Respekt, Pierre & Tim Cookies ou les cosmétiques de Sabuni & Cie.
À Bréval, une ambiance festive est déjà promise avec :
- Structure gonflable Safari Park
- Ateliers créatifs nature
- Concert du trio Elles et Lui, talent 100 % local qui revisite les grands classiques, de Piaf à Amy Winehouse, avec une élégance rare
Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la journée se clôturera en beauté avec les festivités de la Fête de la musique. Une communion joyeuse entre gastronomie, culture et territoire.
Un projet qui dépasse le simple marché
Ce qui frappe, c’est que ce Marché des producteurs Yvelines ne se contente pas de remplir des paniers. Il crée du lien. Il reconnecte les Yvelinois à leur terroir, à leurs voisins producteurs, à une certaine idée de la qualité et de la proximité.
Il y a derrière tout cela une philosophie : consommer mieux, plus local, et avec conscience. Soutenir l’économie circulaire, redonner de la valeur au travail des artisans, proposer une alternative aux circuits longs et impersonnels.
Un choix engagé, porté par un Département à l’écoute, et visiblement bien décidé à faire de cette première édition un modèle à suivre.
Une suite à imaginer ?
On ne peut s’empêcher de penser à la suite. Pourquoi ne pas imaginer une édition d’automne ? Ou des marchés thématiques autour du pain, du fromage, ou du bio ? Le succès de cette première saison laisse clairement la porte ouverte.
Et si, finalement, consommer local devenait notre nouveau réflexe bonheur ?