Introduction du congé menstruel
Depuis le début de l’année, la commune de Guyancourt a mis en place un congé menstruel pour ses employées confrontées à des règles douloureuses ou à l’endométriose. Cette initiative permet aux agentes de bénéficier d’1 à 2 jours d’arrêt maladie ou de télétravail par mois, sans délai de carence, afin de gérer au mieux ces périodes difficiles.
Une avancée significative
Elodie, employée municipale atteinte d’endométriose, considère ce congé comme une avancée significative pour les droits des femmes. Elle souligne l’importance de cette mesure pour les personnes dont le travail exige un contact direct avec le public, notamment dans les crèches et les écoles, où il est essentiel d’être en pleine capacité pour s’occuper des enfants.
Pour bénéficier du congé menstruel, les agentes doivent présenter un certificat médical annuel de leur gynécologue ou médecin traitant. Depuis son instauration, quatre employées ont utilisé ce droit, totalisant neuf jours de congé. Cette mesure est perçue comme un effort significatif des collectivités pour briser le tabou entourant les menstruations et améliorer le bien-être des travailleuses.
Un débat toujours en cours en France
Cette initiative locale intervient alors qu’une proposition de loi sur le congé menstruel a récemment été rejetée en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale. Le texte proposait jusqu’à 13 jours d’arrêt maladie par an, financés par la sécurité sociale, pour les menstruations incapacitantes.