Le week-end dernier à Maisons-Laffitte, le Major de Paris, souvent comparé au « Roland Garros » du football de table, a rassemblé les passionnés de subbuteo. Ce jeu de plateau, simulant des parties de football, a évolué pour devenir une discipline à part entière, avec ses fédérations et ses grands tournois.
Un sport de précision et de tactique
Le football de table, connu pour son dynamisme, sa technique et sa tactique, oppose deux joueurs qui manœuvrent 11 figurines montées sur des socles sphériques. « L’attaquant, celui qui est en possession du ballon, doit toucher la balle à chaque fois. Chaque fois qu’il touche, le défenseur va pouvoir faire ce qu’on appelle un coup de défense pour freiner la progression, » explique un participant.
Une compétition internationale
Le Major de Paris a accueilli 200 joueurs de quinze nations européennes, de toutes catégories, pour l’un des plus importants tournois mondiaux. « Vive Italia, vive la Belgique, » s’exclament les participants, témoignant de l’esprit international de l’événement.
Le subbuteo : un jeu pour tous les âges
Né dans les années 40 de l’imagination de Peter Adolph, le subbuteo a rapidement gagné en popularité, avec la création d’une coupe d’Europe dès 1964. « C’est un peu les jeux de notre enfance. À l’époque, il n’y avait pas de console, on jouait au subbuteo, » se souvient un joueur.
Maisons-Laffitte, un lieu de rencontre annuel ?
La ville de Maisons-Laffitte pourrait devenir l’hôte annuel de cette épreuve. De plus, la France s’est portée candidate pour organiser la Coupe du Monde de football de table en 2026, soulignant l’importance croissante de ce sport.
Le football de table continue de séduire par son accessibilité et son aspect ludique, tout en demandant une grande habileté et une stratégie réfléchie. Le Major de Paris à Maisons-Laffitte confirme l’engouement pour cette discipline et son potentiel de croissance sur la scène internationale.