Après plus d’un siècle de mystère, les vitraux du célèbre écrivain Émile Zola ont été retrouvés aux États-Unis, mettant ainsi fin à une énigme longtemps débattue. Grâce aux recherches minutieuses du guide-conférencier de la Maison Zola à Médan, cette quête a enfin trouvé son dénouement heureux.
Une chasse aux trésors réussie
La Maison Zola à Médan, où vécut l’écrivain, était depuis longtemps le théâtre d’un mystère : douze vitraux manquaient à l’appel, disparus depuis des décennies. Le guide-conférencier Lionel Burgun a entrepris une recherche implacable, utilisant tous les moyens disponibles, y compris internet, pour retrouver ces précieuses pièces d’histoire. Il témoigne : « La seule information qu’on avait c’était qu’un américain les avait achetés sans aucune autre forme ni aucun nom. Donc depuis 120 ans on était à leur recherche. »
La découverte des trésors perdus
Grâce à ses recherches approfondies, Lionel Burgun a finalement localisé les vitraux à une école catholique de New York. Une découverte qui aurait pu rester cachée si Zola lui-même n’avait pas pris la précaution de les photographier. « La chance qu’on avait c’était qu’Emile Zola était photographe et il les avaient pris en photo », explique-t-il. Cette trouvaille a permis de donner vie à ces vitraux, longtemps connus seulement en noir et blanc.
Une onspiration pour l’écrivain
Ces vitraux, ornant le bureau de l’écrivain, pourraient bien avoir influencé son œuvre littéraire. « Lui il était naturaliste, donc il se rapprochait au plus près de la réalité. Là c’était plutôt une déformation de la réalité et c’est ce qui pouvait surement l’aider à sortir de sa vie pour pouvoir aller écrire sur les autres », commente Lionel Burgun. Leur redécouverte ouvre de nouvelles perspectives sur la vie et l’œuvre de Zola, notamment sur les moments clés de son engagement artistique et social.
La quête continue
Malgré cette découverte exceptionnelle, la recherche des deux vitraux manquants reste une priorité pour Lionel Burgun. Mais pour l’instant, cette trouvaille marque un tournant dans l’histoire de la Maison Zola à Médan, offrant un nouvel éclairage sur l’héritage de l’écrivain et sa relation avec l’art visuel.