Le lundi 4 mars marque une étape significative dans l’histoire des droits des femmes en France, avec l’approbation par les députés et sénateurs réunis en congrès à Versailles de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Cette décision, largement soutenue, souligne un engagement fort envers la protection des droits des femmes.
Un vote historique
Avec un résultat de 780 pour et seulement 72 contre, l’adoption de ce texte représente un moment de joie intense parmi les parlementaires. « Nous avons adopté ce texte à une très large majorité des 3/5è… c’est un honneur d’avoir participé à notre niveau à l’écriture de cette histoire, » exprime l’un des élus, soulignant l’importance de cette victoire.
La journée a également vu les opposants à l’IVG exprimer leur point de vue, rappelant la complexité et la sensibilité entourant ce sujet. « Cet acte… c’est le contraire de la vie, c’est la mort… l’inscrire dans la Constitution rend ce geste absolument normal, comme si c’était juste une épine à retirer, » partage un manifestant, mettant en lumière les divergences d’opinion sur l’IVG.
Une Lutte pour les Droits des Femmes
Cette avancée est le fruit d’un long combat pour les droits des femmes. « C’est une journée historique pour les femmes françaises, qui voient un de leurs droits fondamentaux… protégé par la Constitution, » déclare une parlementaire, illustrant l’importance de cette décision.
Le projet de loi a été initié par les députés de la France Insoumise en 2018 et, après un parcours législatif complexe, a finalement été adopté. « Notre responsabilité c’est d’en garantir l’effectivité partout en France, » souligne Aurore Berger, l’un des figure clé de cette victoire.