À l’approche des fêtes de fin d’année, les communes des Yvelines dévoilent leurs installations lumineuses. Innovations, mises en scène traditionnelles et efforts de sobriété sont au rendez-vous. Le département propose un panorama contrasté où chaque ville veux liée attractivité, maîtrise des coûts et attentes des habitants.
Versailles : un décor étendu… parmi les plus économes du département
À Versailles, les rues commerçantes, les places et plusieurs axes majeurs sont décorés de motifs lumineux. La Ville a investi depuis plusieurs années dans des illuminations 100 % LED, permettant de réduire très fortement la consommation d’énergie.
Les services techniques avancent une estimation d’environ 1 500 € de consommation électrique liée aux illuminations de Noël. C’est un niveau particulièrement bas pour une ville de cette taille. L’installation reste toutefois l’une des plus visibles du département.
Saint-Germain-en-Laye : animations de saison et modernisation des installations
Saint-Germain-en-Laye mise sur une ambiance festive structurée autour du centre-ville. Le lancement des illuminations donne traditionnellement lieu à un événement d’ouverture avec animations, musique et fréquentation importante des commerces.
Sur le plan technique, la municipalité a engagé des travaux de modernisation des armoires électriques dédiées aux illuminations, pour un montant d’environ 25 000 €, permettant une meilleure fiabilité des installations tout en optimisant la consommation.
Saint-Quentin-en-Yvelines : entre tradition et nouvelles technologies
Dans plusieurs communes de Saint-Quentin-en-Yvelines, dont Élancourt, les installations combinent dispositifs classiques et innovations.
Le village de Noël et la patinoire attirent un public familial, tandis que certaines éditions intègrent désormais des spectacles lumineux de drones, une alternative aux artifices traditionnels et moins énergivore.
La communauté d’agglomération applique un calendrier d’illumination réduit à environ six semaines, dans le cadre d’un plan global de sobriété énergétique.
À Plaisir, le marché de Noël et les animations organisées dans le parc du Château restent un rendez-vous majeur. La ville maintient un ensemble d’illuminations sur les places et artères principales, tout en promouvant un concours d’illuminations chez les particuliers, devenu un élément identitaire de la commune.
Depuis 2022, la municipalité a également adopté un calendrier d’allumage plus court et un usage généralisé de la LED pour limiter les dépenses.
Petites communes : sobriété assumée et installations allégées
Dans les communes rurales ou semi-rurales, la tendance générale se dirige vers des installations plus courtes et plus ciblées.
- Beynes : réduction significative du calendrier d’illumination et extinction nocturne de l’éclairage public. La commune vise une économie globale d’environ 30 à 40 % sur son budget énergétique.
- Épône, Orgeval, Nézel : illuminations maintenues mais sur des amplitudes horaires réduites. Plusieurs villes du secteur ont basculé précocement vers des équipements LED pour limiter l’impact financier.
Un département entre attractivité et contraintes énergétiques
De manière générale, les Yvelines suivent une double dynamique :
- préserver les animations de fin d’année, essentielles au commerce local et à l’activité de cœur de ville,
- tout en intégrant un objectif de réduction de la consommation énergétique, engagé depuis les hausses de coûts de 2022 et désormais ancré dans les politiques locales.
