Le Laboratoire de droits des affaires et des nouvelles technologies de l’Université Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines va participer au Sommet pour l’action sur l’IA. Il a été labellisé pour organiser l’un des événements parallèles au Sommet le 11 février prochain, à l’Université de « la Sorbonne » à Paris.
Comment appréhender l’Intelligence Artificielle sur la recherche en droit ? Quelle sera son influence sur les professions juridiques ? Comment former les futurs juristes à cette nouvelle technologie ? Voici 3 questions auxquelles devront essayer de répondre le laboratoire de droits des affaires et des nouvelles technologies de l’UVSQ, le 11 février.
Ce jour-là, le laboratoire va participer au Sommet pour l’Action sur l’IA piloté par l’Élysée, en organisant une journée d’étude à l’Université de « La Sorbonne » à Paris. « Beaucoup de métiers juridiques sont en pleines transformations et en pleines effervescences » explique Claire Bouglé-Le Roux, directrice du laboratoire Dante. « Nous avons à coeur de former et d’informer nos étudiants à ces transformations. Et ensuite, nous envisagerons et anticiperons les métiers et les méthodes qui vont apparaitre du fait de l’IA. »
Un enjeu pédagogique majeur pour les futurs juristes
Depuis 2 ans, la faculté de droit de Versailles Saint-Quentin s’interroge sur l’usage de l’Intelligence Artificielle. Après avoir fait un sondage auprès de leurs étudiants, un constat a été fait : il existe un tabou autour de l’utilisation de cette technologie, alors que la plupart des élèves s’en servent.
Depuis, les professeurs tentent d’imaginer de nouvelles méthodes pédagogiques à l’ère de l’IA. Pour Mélanie Clément-Fontaine, professeure de droit privé au laboratoire Dante, il ne faut pas ignorer l’outil. « C’est le message de cette journée. Il n’y aura pas d’avant ou d’après. C’est un continuum. »
À l’issue de cette journée, le Labo Dante rendra un rapport pour faire l’état des lieux de leurs réflexions.
