Elle fait partie des plus grands métropoles d’Europe, l’Ile de France est aussi une région rurale. Sur les 5000 exploitants agricoles franciliens, 200 cultivent leur terre selon le mode d’agriculture biologique. Mélanie Poquet nous aide à faire le point pour manger bio et local. Yvelines : 1er département biologique d’IDF Près de 5% des fermes yvelinoises sont engagées dans l’agriculture biologique. Pour Angélique Piteau, porte parole du groupement des agriculteurs d’Ile-de-France, c’est une question d’influence : ‘ On discute beaucoup entre agriculteurs, ceux qui cultivent bio vont éventuellement avoir une influence sur leurs voisins ‘. Longtemps à la traîne en termes de croissance des surfaces biologiques, Les Yvelines ont rattrapé leur retard en 2014 avec une augmentation significative de ces hectares de terre bio, aujourd’hui au nombre de 10 000. Un coût qui freine les consommateurs L’argument des acheteurs quand on leur demande s’ils consomment bio revient toujours sur le prix. Angélique Piteau est catégorique ‘ le prix est plus souvent lié au local qu’au bio. Si on ne passe pas en direct mais par des intermédiaires le prix sera plus élevé. Il est plus cher de produire en IDF qu’au Chili ‘. La solution : consommer local en circuit direct. A Saint-Quentin-en-Yvelines, il existe sept associations pour le maintien d’une agriculture paysanne (AMAP). Les adhérents s’engagent à acheter un panier chaque semaine pour un abonnement annuel de 10-15 euros. ‘ Manger bio et local, c’est l’idéal ‘ Lancée par les groupements de producteurs biologiques, la campagne ‘ Manger bio et local, c’est l’idéal ‘ vise à rapprocher les agriculteurs et les producteurs. Si vous souhaitez vous lancer, sachez qu’elle aura lieu du 19 au 27 septembre et les différents rendez-vous de la semaine sont disponibles sur le site de l’évènement. http://www.tvfil78.com/environnement-pourquoi-manger-bio-et-local/103661/
