À 17 ans, Elya, apprentie en CAP primeur, a été élue Meilleure Apprentie de France « Primeur ». Son parcours illustre la richesse des formations professionnelles et l’importance des savoir-faire liés aux produits du terroir.
Elya et son projet tourné vers les produits du terroir
Passionnée par les fruits et légumes, Elya souhaite voyager à travers la France pour créer des pâtisseries mettant en avant les richesses locales. Abricots du Roussillon, fraises de Nîmes ou du Périgord, produits labellisés AOP et IGP : elle envisage d’associer son savoir-faire de primeur et l’art de la pâtisserie afin de proposer des créations originales.
Un parcours marqué par la déscolarisation
Avant d’intégrer sa formation actuelle, Elya a connu trois années hors du système scolaire. Sa découverte du métier de primeur remonte à un stage de troisième, réalisé dans des conditions difficiles mais déterminantes. Cette expérience a confirmé son envie d’apprendre un métier concret, loin du cursus général.
Une pédagogie sur mesure
La formation d’Elya se déroule en petits groupes, avec des matinées de travail sur le terrain et des après-midis de cours théoriques. Cet accompagnement individualisé favorise l’apprentissage de compétences techniques et répond aux besoins d’élèves cherchant une alternative aux classes surchargées.
Vers un CAP pâtissier et un Tour de France
En deuxième année de CAP primeur, Elya prépare déjà la suite de son parcours : un CAP pâtissier à Ferrandi, l’une des écoles de référence, puis un éventuel Tour de France avec les Compagnons du Devoir. Ces étapes lui permettront de découvrir d’autres régions, d’enrichir ses techniques et de s’initier à de nouvelles spécialités.
Valoriser les métiers manuels
Elya insiste sur l’importance des métiers manuels et de la production alimentaire. Produire, transformer et vendre la nourriture est, selon elle, un savoir-faire essentiel à préserver. Elle rappelle que les diplômes comme le CAP offrent des compétences concrètes et indispensables à la société.
