Et si l’avenir de nos forêts reposait sur une méthode ancestrale ? Grâce au cheval de trait, la gestion écologique des espaces verts et des zones forestières évolue. Dans les zones boisées, Saint-Quentin-en-Yvelines fait appel à des brigades hippomobiles pour lutter contre les plantes invasives comme le laurier. Une alternative douce qui présente de multiples avantages.
Une alternative douce et efficace
Dans le bois de la Couldre, à Montigny-le-Bretonneux, les chevaux remplacent les engins motorisés. Ils facilitent l’extraction du laurier sans abîmer les sols. Grâce aux chevaux, aucun tassement excessif ni ornière ne se forme.
Une formation minutieuse pour le cheval de trait
Les chevaux sont sélectionnés pour leur calme. Ils débutent leur formation dès trois ans. L’apprentissage se fait en douceur. Ils travaillent en équipe pour gagner en confiance.
L’équipe actuelle compte trois chevaux. Ultime, 17 ans, est le doyen. Kinder, un trait ardennais, a 5 ans. Léonard, un percheron, a 4 ans. Chaque cheval apprend progressivement à évoluer en forêt.
Une solution écologique et économique pour l’entretien des espaces naturels
Cette méthode ne se limite pas aux forêts. Les chevaux interviennent aussi en ville. Ils assurent l’entretien des espaces verts et des bords de rivière. Ils tondent également les prairies urbaines.
Les chevaux de trait offrent une alternative écologique. Ils remplacent efficacement certains engins motorisés. Cette approche séduit de plus en plus de collectivités.