Le tribunal de Versailles a validé ce lundi 1er décembre une offre de reprise pour Carmat, fabricant du cœur artificiel français. L’entreprise échappe à la liquidation et prépare sa relance.
Une entreprise pionnière menacée de disparition
Carmat, entreprise française connue pour avoir conçu l’un des premiers cœurs artificiels au monde, traverse depuis plusieurs mois une période critique. Sa technologie, utilisée chez plus de 120 patients souffrant d’insuffisance cardiaque sévère, représente une avancée majeure dans le domaine médical.
Mais en juillet, Carmat a été placée en redressement judiciaire, faute de financement suffisant pour poursuivre sa production et ses développements. L’entreprise se retrouvait alors au bord de la liquidation, mettant en péril des années d’innovation et l’avenir de son dispositif.
Une offre de reprise validée par le tribunal de Versailles
Ce lundi 1er décembre, le tribunal de Versailles a finalement accepté une nouvelle offre de reprise, déposée par Pierre Bastid, l’un des principaux actionnaires historiques de Carmat.
Cette proposition prévoit la création d’une nouvelle société, accompagnée de nouveaux investissements destinés à relancer la fabrication du cœur artificiel. Le projet inclut également une stratégie ambitieuse : réduction des coûts, structuration de l’activité et volonté de se développer sur de nouveaux marchés, notamment aux États-Unis.
Grâce à ce sursis, Carmat peut poursuivre son activité et envisager une relance progressive. Si les prochaines étapes restent encore à confirmer, cette décision permet d’éviter l’arrêt brutal d’une technologie française considérée comme l’une des plus prometteuses dans le traitement de l’insuffisance cardiaque.