Aurore Bergé et l’engagement pour l’égalité dans le secteur logistique
Le 22 mars dernier, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a visité l’entrepôt « Aldi » à Ablis, mettant en lumière la volonté du gouvernement et des entreprises de lutter contre les inégalités professionnelles. L’entrepôt, desservant 88 magasins dans plusieurs régions françaises, emploie 175 collaborateurs mais peine encore à féminiser ses effectifs, en particulier dans les postes de logistique et de conduite. « Notre enjeu, c’est faire en sorte que dès le plus jeune âge, on essaie de se débarrasser de ces clichés… parce qu’on a besoin d’ouvrir les imaginaires de nos enfants et de leur dire que, petite fille comme petit garçon, tous les métiers sont accessibles », affirme la ministre.
Des méthodes innovantes pour une égalité réelle
Pour combattre les stéréotypes et promouvoir l’égalité des chances, « Aldi » a adopté une méthode de recrutement par simulation, évaluant les habilités et les compétences réelles des candidats au-delà du CV classique. Cette approche vise à réduire les discriminations et à valoriser le potentiel de chaque postulant. « Il révèle des niveaux d’études, mais ce n’est pas forcément ça qui révèle la compétence », explique un responsable d’Aldi. La ministre annonce également l’initiative nationale de tester des milliers de CV envoyés à des entreprises pour identifier et corriger les biais discriminatoires.
L’écart salarial moyen entre femmes et hommes reste significatif, avec une différence de 23,5% en 2022, rappelant que l’égalité professionnelle est encore loin d’être acquise. Cependant, des initiatives comme celle d’Aldi à Ablis et les engagements gouvernementaux sont des pas importants vers la réduction de cet écart.
