Artiste depuis le plus jeune âge, Adam Mur concilie aujourd’hui sa passion avec l’entrepreneuriat en créant son studio d’enregistrement et label collaboratif « Shambalia », au Mesnil-le-Roi. L’objectif : offrir aux talents émergents un espace de liberté, loin des contraintes des labels majors, pour créer, partager et grandir ensemble.
Dès l’âge de 8 ans, Adam Mur découvre l’univers artistique en jouant dans la comédie musicale Le Roi Soleil. Passionné par la musique, il apprend la guitare, le piano, le chant et surtout la musique assistée par ordinateur (MAO). Très tôt, une question l’obsède : comment vivre de la musique sans dépendre entièrement des labels traditionnels ?
Pour répondre à ce défi, il fonde Shambalia, au Mesnil-le-Roi. Un projet qui combine deux activités complémentaires :
- Le studio : un espace où les artistes viennent enregistrer, créer et collaborer avec Adam, en tant que producteur et ingénieur du son. L’objectif : offrir un environnement convivial où la créativité peut s’exprimer sans contrainte.
- Le label collaboratif : des sessions gratuites où Adam et son équipe co-créent une œuvre avec un artiste invité, filment le processus, puis diffusent le résultat sur YouTube, TikTok et Instagram. Cette approche permet de bâtir une communauté et de valoriser la démarche artistique.
Un modèle alternatif soutenu par l’ADIE
Contrairement aux grands labels comme Sony ou Universal, qui gardent parfois jusqu’à 80 % des revenus et placent les artistes en dette, Shambalia veut proposer un modèle plus équitable. Ici, l’artiste garde sa liberté tout en bénéficiant d’un accompagnement technique et créatif.
Néanmoins, créer un studio nécessite des financements. Mais jugé trop risqué pour les banques, Adam s’est tourné vers l’ADIE, un organisme qui accompagne les entrepreneurs. Avec l’aide de son conseiller, il structure son plan de financement et confirme la viabilité du projet.
Shambalia ne se limite pas à un simple studio : le projet veut devenir un média musical et, à terme, organiser des concerts collaboratifs. L’idée ? Réunir les artistes ayant travaillé au studio, leur offrir une scène commune et permettre aux différents publics de se rencontrer.
