Chercheur reconnu au niveau international, Philippe Keckhut consacre sa carrière à la recherche atmosphérique et à l’observation du climat. Entre postes de responsabilité et projets innovants, ce scientifique yvelinois incarne l’excellence de la recherche française au sein de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ).
Un début de carrière marqué par la recherche internationale
Dès ses premières années, Philippe Keckhut se distingue par une forte ouverture internationale.
Après un post-doctorat au Service d’Aéronomie entre 1992 et 1993, il poursuit ses travaux aux États-Unis en tant que chercheur invité à la NOAA (Washington D.C.) de 1994 à 1995, grâce à une bourse du National Research Council.
Il y collabore avec le groupe du scientifique A.J. Miller, approfondissant ses recherches sur l’atmosphère et les interactions entre le climat et l’ozone.
Une carrière ancrée dans la recherche et la coordination scientifique
De retour en France, il devient physicien adjoint au CNAP en 1996, affecté à l’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) de l’IPSL au Service d’Observation NDACC, dirigé alors par G. Mégie.
Promu physicien titulaire en 2004, il prend rapidement des responsabilités de coordination :
- Coordinateur du Service d’Observation NDACC (2001-2014)
- Coordinateur du SOON de l’IPSL (2004-2008)
- Co-responsable de l’équipe scientifique « Climat Ozone et Soleil » (COS)
Ces missions l’amènent à structurer les outils nationaux d’observation du climat et à renforcer la visibilité du réseau NDACC dans la recherche internationale.
De la direction du LATMOS à l’innovation à l’UVSQ
Après avoir occupé le poste de directeur adjoint de l’Observatoire de Versailles Saint-Quentin (OVSQ) entre 2010 et 2012, Philippe Keckhut devient directeur adjoint de l’IPSL (2009-2013), en charge de la stratégie d’observation.
De 2014 à 2020, il dirige le LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales – UMR 8190), l’un des laboratoires de référence en France pour l’étude de l’atmosphère et du climat.
Depuis 2019, il occupe la fonction de vice-président délégué à l’Innovation de l’UVSQ, où il continue de favoriser le lien entre science, technologie et société.
