Depuis 30 ans, BALISQY aide les familles en difficulté dans les Yvelines grâce à son épicerie sociale. Dirigée par Christine Chauvin, l’association propose des produits à prix réduits, un soutien social et des événements solidaires pour redonner un peu d’air à ceux qui en ont besoin.
Créée en 1995 à Montigny-le-Bretonneux, BALISQY fait figure de pionnière dans le domaine de la solidarité alimentaire. « BALISQY est une épicerie sociale. Elle a été créée, car à l’époque, ce concept n’existait pas. Or, ils commençaient déjà à avoir des personnes en difficulté », raconte Christine Chauvin, présidente de l’association depuis quatre ans. Aujourd’hui, l’organisme travaille auprès de quatre communes : Montigny-le-Bretonneux, Guyancourt, Voisins-le-Bretonneux et Magny-les-Hameaux. Et en 2024, 300 personnes ont été accueillies, soit environ 120 à 130 familles.
« Ce n’est pas gratuit chez nous, les familles payent 50 % des produits. Mais un panier de 100 € chez nous, vaut 200 € dans le public. Une marge qui est très intéressante pour les familles dans le besoin. Ça leur donne une petite bouffée d’oxygène. »
Pour pouvoir faire appel à l’association, les bénéficiaires doivent d’abord passer par des travailleurs sociaux et les CCAS des mairies. « Ils remplissent un dossier qu’on a travaillé en collaboration. (…) Puis, notre commission d’admission les étudie pour identifier les familles qui pourraient entrer dans nos critères. »
En effet, BALISQY s’adresse en priorité aux familles monoparentales, couples ou retraités traversant une période difficile. « Nous accompagnons les familles au-delà de l’épicerie solidaire », raconte Christine Chauvin. « Si elles rencontrent des difficultés pour trouver un emploi ou qu’elles ont des soucis administratifs, on peut aussi les épauler. »
“Apporter du bonheur aux autres, c’est une récompense énorme”
Lorsqu’on demande à Christine Chauvin pourquoi elle s’est engagée dans cette association, la réponse est très claire : « Parce que j’aime l’humain avec un grand H. Et puis, je suis retraitée, donc j’ai du temps. » Aujourd’hui, elle continue d’agir avec enthousiasme : « Il reste encore du temps, alors pourquoi ne pas le partager avec les autres ? C’est tellement important de pouvoir être attentif à ce qui se passe autour de nous. Et qu’il faut essayer d’apporter du bonheur aux autres… C’est une récompense énorme. »
En effet, après la crise du Covid-19, les besoins ont évolué. « C’est très fluctuant. Mais ce qui est certain, c’est qu’il y a eu un après-COVID (…). C’est pour cette raison qu’en 2026, nous allons essayer d’orienter notre aide vers les seniors. Il y a un réel besoin. » Pour vivre, l’association a besoin de subventions. Elles organisent également des collectes dans les supermarchés. « On en a fait une au mois d’octobre au Super U de Guyancourt. Puis, on en fait une autre au Carrefour Market de Maurepas. »
Par ailleurs, BALISQY organise des événements culturels et solidaires pour récolter des fonds. « On a fait du théâtre, des concerts. Et cette année, nous organisons le 9 décembre, à la salle Jacques Brel, un concert avec un groupe. Ils viennent chanter et jouer gratuitement. Et tous les bénéfices reviendront à BALISQY. »
