
À Buchelay, l’ancien péage a été entièrement démoli, et la circulation a repris quasiment son cours normal. Même si quelques travaux sont encore prévus.
C’est une nouveauté visible sur les autoroutes franciliennes depuis l’an dernier. L’A13 et l’A14 sont désormais passées en flux libre. Une technologie qui remplace les traditionnelles barrières de péage par des portiques capables de lire les plaques d’immatriculation. Résultat : plus d’arrêt pour les automobilistes, qui disposent de 72 heures pour régler leur passage.
Le péage de Buchelay a été détruit
Il n’est désormais plus qu’un souvenir. Le péage de Buchelay a totalement disparu. Depuis le 9 octobre, les véhicules circulent à nouveau sur les voies centrales de l’A13, reconstruites dans les deux sens de circulation. Pendant près d’un an, le trafic avait été dévié sur des voies provisoires, pour permettre la démolition complète de la barrière.
Des travaux doivent encore être réalisés d’ici début novembre : raccordement des fossés, installation de nouvelles glissières en béton. D’ici là, la vitesse reste limitée à 70 km/h dans la zone où un radar de chantier est toujours implanté.
D’ultimes modifications de circulation
Pour finaliser ces opérations, quelques fermetures nocturnes des bretelles d’accès à l’A13 sont programmées entre 22h et 5h du matin.
- Vers la Province : fermeture du diffuseur Mantes Sud (n°12) du 13 au 17 octobre
- Vers Paris : fermeture du diffuseur Mantes Ouest (n°13) du 20 au 23 octobre et du 3 au 6 novembre
Une fois ces travaux terminés, une nouvelle phase du chantier débutera, cette fois-ci sans impact sur le trafic. Elle consistera à démolir les infrastructures restantes : anciennes voies provisoires et bâtiments de péage. Les terrains seront ensuite rendus à la nature.
« On va mélanger le sol avec du compost pour recréer des terres fertiles », précise François Cornier, directeur de la construction du groupe Sanef. Des plantations d’arbres et de buissons sont prévues à partir de 2027.
Comment fonctionne le flux libre ?
Le flux libre supprime les barrières traditionnelles. À la place : des portiques scannent les plaques d’immatriculation. Chaque automobiliste dispose de 72 heures pour s’acquitter du péage, via le site internet ou l’application dédiée.
Depuis la mise en service du système en décembre dernier, la Sanef indique que 95 % des conducteurs règlent leur passage dans les temps.