Après la journée d’action « Bloquons tous », les syndicats appellent de nouveau à se mobiliser le jeudi 18 septembre. Le mouvement vise à dénoncer les mesures d’austérité et les coupes budgétaires annoncées par le gouvernement. Plusieurs secteurs stratégiques sont concernés, ce qui laisse présager une journée fortement perturbée.
Les syndicats dénoncent un ensemble de mesures jugées injustes : réduction du budget alloué aux services publics, gel de certaines dépenses, remise en cause de jours fériés et inquiétudes sur le financement de l’éducation, des transports et de la santé. Selon eux, ces choix politiques risquent d’aggraver les inégalités sociales et de dégrader les conditions de travail dans des secteurs déjà fragilisés.
Cette journée de grève nationale se veut donc un avertissement adressé au gouvernement afin de demander un changement de cap économique et social.
Des perturbations dans les transports
La CGT-Cheminots, l’UNSA-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots ont lancé un appel à la grève à la SNCF. En Île-de-France, les quatre principaux syndicats de la RATP (CGT, FO, Unsa Mobilités et CFE-CGC) se sont également réunis pour déposer un préavis commun.
Le trafic des RER, Transilien et métros pourrait donc être fortement impacté. Les prévisions officielles de circulation doivent être communiquées deux jours avant la mobilisation.
Éducation : enseignants, étudiants et lycéens mobilisés
Dans le secondaire, le SNES-FSU prévoit une forte participation des enseignants. Du côté des jeunes, plusieurs organisations – l’Unef, l’Union étudiante, l’USL (lycéens) et la CGT Jeunes – rejoignent également le mouvement.
Si des fermetures de classes ou d’établissements sont possibles localement, aucune fermeture généralisée n’est annoncée à ce stade. Les familles devront se renseigner directement auprès de leurs écoles pour connaître les modalités d’accueil.
Voici la liste des principales mobilisations déclarées, selon la Confédération française démocratique du travail (CFDT) :
