En 2019, Julien Duparque, résident du Mesnil-Saint-Denis, a été frappé par un accident vasculaire cérébral (AVC) à seulement 39 ans. Devenu hémiplégique et aphasique, il a dû entreprendre un long chemin de rééducation pour retrouver une certaine autonomie. Aujourd’hui, malgré les séquelles persistantes, Julien partage un message d’espoir et d’amour pour la vie.
Un réveil Brutal vers un combat pour la vie
Julien a vécu l’expérience terrifiante de ne plus sentir sa jambe et son bras droits, symptômes précurseurs d’un AVC plus grave. Grâce à l’intervention rapide de son épouse, il a été pris en charge à l’hôpital André Mignot, où une thrombectomie a été réalisée pour retirer le caillot obstruant un vaisseau sanguin de son cerveau. Après deux jours de coma, il s’est réveillé avec de lourdes conséquences physiques et cognitives.
Des mois de rééducation pour reconquérir l’autonomie
La rééducation a été un pilier dans le parcours de récupération de Julien, comparant son processus de guérison à une série d’obstacles à franchir, similaire à une compétition sportive. Malgré les défis, Julien a fait preuve d’une résilience remarquable, s’adaptant à sa nouvelle réalité tout en gardant un esprit combatif.
Les séquelles invisibles d’un AVC
Aujourd’hui, Julien vit avec des séquelles invisibles telles que des difficultés de calcul, d’écriture, et une perte de vision à l’œil gauche. Sa passion pour le cyclisme sur piste a dû être mise de côté, et sa capacité à travailler a été affectée, le conduisant à adopter un temps partiel thérapeutique.
Le soutien indéfectible de sa compagne
Élodie Duparque, la compagne de Julien, témoigne de l’impact profond de l’AVC sur leur vie de couple et familiale. Ensemble, ils ont traversé cette épreuve, s’appuyant l’un sur l’autre pour surmonter les moments difficiles.
Sensibiliser au danger de l’AVC
Avec 150 000 nouveaux cas d’AVC estimés chaque année en France, Julien s’engage à sensibiliser le public sur l’importance de reconnaître les signes précurseurs et d’agir rapidement en appelant le 15.